Identificador persistente para citar o vincular este elemento: https://accedacris.ulpgc.es/handle/10553/138269
Campo DC Valoridioma
dc.contributor.authorFleitas Rodríguez, Alberto Joséen_US
dc.date.accessioned2025-05-14T22:56:59Z-
dc.date.available2025-05-14T22:56:59Z-
dc.date.issued2024en_US
dc.identifier.urihttps://accedacris.ulpgc.es/handle/10553/138269-
dc.description.abstract« Merde ! ». C’est avec ce mot, proféré par Cambronne à la face des Anglais, que Victor Hugo couronne, dans Les Misérables, la bataille de Waterloo (II, 1, 14). Ce mot relève d’un excès de langage, certes, mais son usage dans cette partie du roman apparaît, au premier chef, en tant qu’excès d’ordre poétique et historique, d’autant plus que Hugo luimême l’assume comme tel explicitement : « Défense de déposer du sublime dans l’histoire. À nos risques et périls, nous enfreignons cette défense ». C’est pourtant ce même excès qui a rendu le passage si célèbre (Larousse, 1862, p. 5-7), témoignant de la portée du « mot de génie ». Nonobstant, une question délicate demeure : comment concilier le déluge verbal hugolien, notamment dans un roman aussi expansif que Les Misérables, avec la concision en tant que vecteur privilégié de l’intensité esthétique ? Comment faire en sorte que le lecteur éprouve le saisissement de la grandeur par de si modestes moyens linguistiques ? Quelle raison pouvait amener « la bouche la plus éloquente de ce temps » (Baudelaire, [1862], 1976, p. 223) à choisir un mot aussi prosaïque ? Comment faire sens esthétique, in fine, de cette transition qui va de l’excrément à l’immense ? Aborder de front ces questions relatives au passage nous mène à constater que Hugo, avec ce mot de Cambronne, « construit un énoncé du sublime en même temps qu’une esthétique en prise sur les grands changements de l’Histoire, apte à les formuler » (Peyrache-Leborgne, 1997, p. 381). Sous les auspices des théories du sublime en tant qu’effet esthétique littéraire, nous explorerons, avec une approche de type cognitif, ce principe d’asymétrie, aussi paradoxal qu’attrayant, qui fait que « l’œuvre n’est plus pensée dans une perspective essentialiste, mais comme un événement » (Wulf, 2022, p. 89).en_US
dc.languagefraen_US
dc.sourceVe Congrès International AFUE – APEF – SOFHIA ."L'excès": Résumés des communications / Universidad de Granada, p. 11-12en_US
dc.subject570107 Lengua y literaturaen_US
dc.subject6202 Teoría, análisis y crítica literariasen_US
dc.titleHugo et le mot de Cambronne : le sublime par l'excès du peuen_US
dc.typeinfo:eu-repo/semantics/lectureen_US
dc.typeLectureen_US
dc.relation.conferenceVe Congrès International AFUE – APEF – SOFHIAen_US
dc.description.lastpage12en_US
dc.description.firstpage11en_US
dc.investigacionArtes y Humanidadesen_US
dc.type2Ponenciaen_US
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dc.utils.revisionen_US
dc.identifier.ulpgcen_US
dc.contributor.buulpgcBU-HUMen_US
dc.contributor.buulpgcBU-HUMen_US
dc.contributor.buulpgcBU-HUMen_US
dc.contributor.buulpgcBU-HUMen_US
item.fulltextSin texto completo-
item.grantfulltextnone-
crisitem.author.deptGIR Lingüística aplicada a la docencia de la lengua extranjera, su literatura y traducción-
crisitem.author.orcid0000-0003-1441-7221-
crisitem.author.parentorgDepartamento de Filología Moderna, Traducción e Interpretación-
crisitem.author.fullNameFleitas Rodríguez, Alberto José-
crisitem.event.eventsstartdate25-09-2024-
crisitem.event.eventsenddate27-09-2025-
Colección:Ponencias
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